mardi 29 mai 2012

Quand c'est fini....il en reste encore !

Le bal Tralalaïtou, la chorale des bénévoles menée par Dudu et son limonaire, et toute une nuit à se dire combien on a aimé être là, ensemble.
 Pendant que,

 petit à petit,
le décor change,
le piano s'en va,
le chapiteau chancelle


et le pays retrouve sa sérénité.



Le mot des bloggeurs : Frédéric de la Maison du Savoir a mis en musique les photos de Julien (et de quelques autres) et les mots de Michèle. N'hésitez pas à écrire vos commentaires, on se sentira moins seuls. On vous claque la bise et on vous donne RV l'an prochain pour le 15éme.

Les films du dimanche

Germinal de Albert Capellani (1913) 2h27. Ils sont 8 musiciens autour de Roch Havet créateur de la musique pour le festival avec le soutien de la Sacem et de la Spedidam. Nombreux sont venus pour la performance musicale autant que pour le chef d’œuvre très engagé et esthétique.

Le Manoir de la Peur de Alfred Machin et Henry Wulschleger (1927). Salle pleine. Encore une copie sauvée par le CNC, et présentée par Hermine Cognie . Le chimpanzé joue très bien. Un peu éloigné de Dracula, tout de même..François Puyalto à la basse,électrique, Tarik Chaouach , Fender rhodes et mélodica, Rafaêl Koerner à la batterie.

Et le dernier : La Chair et le Diable de Clarence Brown (1926). Tout le monde veut voir Greta Garbo tomber amoureuse en direct sur l 'écran de John Gilbert. C'est Ignacio Plaza et quatre cordes, Florian Maviel, François Michaud, Clément Petit et Simon Drapier qui accompagnent. Encore une femme fatale et quelle femme ! Garbo dans la gloire de la jeunesse, pour son premier film à Hollywood. Elle fait le malheur de 3 hommes, brise une amitié indéfectible. Le feu dévore la glace scandinave ! Dans la salle bondée, la fièvre est montée.

C'était la dernière séance, on l'avait commencée avec la petite chanson d'Alexandra accompagnée par Jean Dubois. On sort avec les musiciens...remplir le cochon, mais on revient pour ranger les chaises. Quel public de rêve !!!



Les films du vendredi


l'Inhumaine de Marcel l'Herbier (1924). Un vrai mélo de 2h14, une femme fatale très maquillée, et un univers furieusement Arts Déco . Au piano JF Zygel.

Où sont les rêves de jeunesse ? de Yasujiro Ozu (1932). Une merveille ! Réflexion nostalgique sur les illusions perdues, exactement soulignée par le saxo d'Alexandra Grimal et la guitare de Nelson Veras.

Les Nibelungen 2ème épisode de Fritz Lang (1924) . On a trouvé le spectateur qui a suivi les deux épisodes (presque 5 heures de projection ).

Il est en bonne santé, a aimé l'accompagnement classique de Günter Buchwald mais a préféré la décoiffante prestation du quatuor de choc : Pierre le Bourgeois, violoncelle, clavier, Cédric Chatelain saxos, hautbois, Christophe Rodomisto, guitare et Orkhan Murat à la batterie. Il trouve que le déluge de décibels ne nuit pas à la mythologie allemande.

Concert de Nicolas Jules - Samedi

Tiens on a changé de garde champêtre!

Concert Nicolas Jules, samedi 19h
Mille excuses, ça fait du bien, mais c'est irracontable..... Un trio de charme et de folie.

Sous le ciel d'orient

Le feuilleton : 3eme et 4eme épisodes. A midi, les accros sont dans la salle. A la baguette, un fidèle d'Anères, le batteur Aidje Tafial le samedi, Gabriel Levasseur le dimanche. En appui, à l'impro, la fine fleur des musiciens présents à Anères. En 1927, on savait cultiver le suspense, l'amour se disait avec les yeux (très maquillés), le traître a bien du souci et le spectateur se demande comment  arriver à la happy end. Bye Bye, Sous le ciel d'orient !!!!!

Le célèbre Jean-François Zygel, venu pour un jour, a brillé sur toutes les scènes : il a accompagné le film l'Inhumaine de Marcel L'herbier (2h14, une paille ! ) a chanté la petite chanson cinéma avant la séance du soir, et s'est mêlé au groupe des musiciens du feuilleton. Vous avez dit cadences infernales ?

2 jours à fond la caisse

Où on découvre que le festival c'est comme l'amour : très vite passé. Les événements se sont précipités, et comment parler des événements sans les suivre ?

On se rattrape en vous faisant un résumé des moments forts des 2 derniers jours du 14ème festival d'Anères.

Il y eut une programmation, dans la salle «  Jeunes » de petits films en super 8 accompagnés par les jeunes organisateurs.


Puis, inauguration en grande pompe ( et femme à barbe...) de la salle « Vieux » référence aux films projetés sur le Pathé Baby de 1922. Succès.
 

Encore une première : deux journalistes de la BBC sont venues chercher à Anères un sujet sur un festival « différent ».